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Mon combat contre les banques
6 juillet 2007

La Vie Financière

N° 3236, 15/06/2007
Folio : 78

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SERVICE LECTEURS

VOS HUMEURS / NOS RÉACTIONS

Le Zorro de la finance

Jean-Luc Champetier

Bête noire des banquiers, l'avocat Daniel Richard défend les épargnants depuis vingt ans. Nous conseillons aux nombreux abonnés à La VF qui nous contactent chaque semaine en raison d'un litige avec leur banque de lire le livre Mon combat contre les banques que ce professionnel reconnu vient de publier *. Histoire d'en savoir plus sur ce que les banques ne peuvent pas faire sans risquer une condamnation. Des exemples concrets d'affaires que Me Richard a gagnées pour ses clients sont détaillés. Il en conclut que les services juridiques des banques devraient transiger plus souvent, repérer les dossiers implaidables, pour éviter le préjudice d'image qu'entraîne un procès. Le Zorro de la défense des épargnants milite aussi pour l'instauration en France d'une procédure de class action (action collective en justice), afin de rétablir l'équilibre entre grands groupes et individus isolés. Parmi les jurisprudences évoquées dans cet ouvrage, signalons notamment celle de Jean-Jacques Simonneau, petit porteur d'obligations Creusot Loire. Sa banque a été condamnée à verser des dommages et intérêts pour ne pas l'avoir prévenu à temps qu'il fallait vendre. Elle avait en effet un « devoir d'alerte », une obligation de bonne garde. L'argument selon lequel des articles étaient parus dans la presse n'a pas été retenu. Autre cas exemplaire : un prêt est accordé avec une assurance invalidité. Mais cette assurance cessait au 60e anniversaire du souscripteur, quelques semaines après la signature, et les primes continuaient à être prélevées ! Une autre personne a souscrit à 89 ans un contrat d'assurance vie dont la garantie en capital cessait au 80e anniversaire ! Sa banque n'a accepté d'indemniser ses enfants qu'après quinze mois de procédure. On lira aussi l'histoire d'un médecin qui avait signé un mandat de gestion « équilibré » mais qui s'est vu embarqué dans une gestion « dynamique », risquée et perdante. Là encore, les dommages et intérêts ont été obtenus

* Max Milo Editions.

312 mots.

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